Les PFAS, ou substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées, sont un groupe de composés chimiques utilisés depuis les années 1940 pour leur résistance à l’eau, à la graisse et aux taches. On les trouve dans de nombreux produits du quotidien, des emballages alimentaires aux textiles en passant par les produits ménagers. Leur persistance dans l’environnement et le corps humain leur a valu le surnom de « polluants éternels ».
Les PFAS ont été découverts pour la première fois dans les années 1930 par des chimistes travaillant pour la société DuPont. Leur commercialisation a véritablement débuté dans les années 1940 avec l’invention du Téflon. À partir des années 2000, des études ont commencé à révéler la présence omniprésente de ces substances dans l’environnement, notamment dans l’eau potable.
Les effets des PFAS sur la santé humaine sont préoccupants. Une étude publiée dans la revue Environmental Health Perspectives en 2012 a montré que l’exposition aux PFAS est associée à divers problèmes de santé, y compris des troubles hormonaux, des cancers, des maladies du foie et des problèmes de développement chez les enfants. Ces substances peuvent s’accumuler dans le corps humain et persister pendant des années, augmentant les risques de maladies graves.
Pour se protéger des PFAS, il est conseillé de filtrer l’eau potable avec des filtres à charbon actif granulé et osmose inverse, d’éviter les emballages alimentaires contenant du fluor, et de choisir des produits ménagers et textiles sans PFAS.
En France, les pouvoirs publics ont pris conscience de l’importance de ce problème. En janvier 2020, le ministère de la Transition écologique a lancé un plan d’actions pour réduire l’exposition aux PFAS, incluant des mesures de surveillance et d’interdiction progressive de certains produits contenant ces substances. Cependant, les actions restent limitées et la régulation stricte de ces polluants n’en est qu’à ses débuts.
Les PFAS représentent un défi majeur pour la santé publique et l’environnement. Bien que des mesures commencent à être mises en place en France pour limiter leur usage et leur impact, la route est encore longue pour éliminer ces « polluants éternels » de notre quotidien. L’autonomie en eau de pluie en pasant par un stockage en cuves adapté au besoin deviendra probablement une solution alternative à court terme.
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